Time of year

31 décembre 2011

These silent words of conversation
Hold me now this adulation
See me now
Oh it’s easy now
Falling like a silent paper
Holding on to what may be
And I only hear
Only hear the rain
And many rains turn to rivers
Winter’s here
And there ain’t nothing gonna change
The winds are blowing telling me all I hear
Oh it’s a funny time of year
There’ll be no blossom on the trees
Turning now I see no reason
The voice of love so out of season
I need you now
But you can’t see me now
I’m travelling with no destination
Still hanging on to what may be
It’s a funny time of year
I can see
There’ll be no blossom on the trees
And time spent cryin’ has taken me in this year
Oh it’s a funny time of year
There’ll be no blossom on the trees
Falling like a silent paper
Holding on to what may be
It’s a funny time of year
I can see
There’ll be no blossom on the trees
And time spent cryin’ has taken me in this year
It’s a funny time of year
I can see no blossom no blossom on the trees
Falling like a silent paper
Holding on to what may be
It’s a funny time of year
I can see
There’ll be no blossom on the trees
And time spent cryin’ has taken me in this year
It’s a funny time of year
I can see no blossom no blossom on the trees


Lectures de l’année (3)

21 décembre 2011

Thomas Bernhard, Des arbres à abattre, p.61

Et je pensai de nouveau qu’il eût beaucoup mieux valu lire mon Gogol et mon Pascal et mon Montaigne, ou jouer du Schönberg ou du Satie, ou encore tout simplement arpenter les rues de Vienne.

(Folio, traduction de Bernard Kreiss)

Troisième édition, déjà, de mon palmarès annuel et personnel, très personnel, pas toujours – pas souvent – « sur le fil de l’actualité culturelle », comme dit quelqu’un à la radio. De certains des livres qui suivent j’ai cru pouvoir dire des choses qui n’auraient pas encore été dites, d’autres seulement citer quelques passages. Il y en a que je n’ai voulu (pu) qu’admirer en silence. Voici en tout cas ceux qui me sont restés et qui reviendront sans doute dans les années qui viennent à côté de ceux que je relis compulsivement depuis des années.

Dans l’ordre chronologique de leur apparition:

– Saul Friedlander, Quand vient le souvenir

– Orlando Figès, Les chuchoteurs

– Eric Chauvier, Contre Télérama

– Julius Margolin, Voyage au pays des Ze-Ka

– Alix Cléo-Roubaud, Journal

– H. G. Adler, Un voyage

– Emilio Gentile, L’Apocalypse de la modernité

– Marielle Macé, Façons de lire, manières d’être

– Daniel Clowes, Wilson

– Jack Kerouac, Sur la route, le rouleau original

– Thomas Bernhard, Perturbation

– Tony Judt, The Memory Chalet

– Frédéric-Yves Jeannet, Charité

– Mireille Calle-Gruber, Claude Simon, une vie à écrire

– Anton Tchékhov, Drame de chasse

– Arno Schmidt, Scènes de la vie d’un faune

– Paul Nizon, Le livret de l’amour

– Thomas Bernhard, Des arbres à abattre

– enfin celui que je viens de refermer: le court essai d’autobiographie de Thomas Bernhard, encore et toujours lui, intitulé Trois jours, dont j’extrais ceci

Dans mon travail, quand apparaissent quelque part les signes avant-coureurs d’une histoire, ou simplement quand je vois se dessiner quelque part au loin, derrière une colline de prose, un soupçon d’histoire, je tire à vue.

qui me ramène tout droit à mes considérations d’il y a un an.