C’était juin; c’était quelques jours avant la fin du moi de juin. c’était 1976. J’écris ce souvenir. Il s’est passé plus de vingt ans. Je pourrais peut-être retrouver le jour exact de mon passage au Holiday Inn de Winona, mais je n’essayerai même pas. Après les 20 miles ou environ d’une ration de marche quotidienne le long du fleuve (distance moyenne d’un Holiday Inn à un autre Holiday Inn ou, à défaut, quelque autre motel semblablement confortable), le luxe d’un long bain chaud, le luxe du grand lit, le repos mental de la vieille série à la télé (sinon Gilligan’s Island, The Munsters, sinon The Munsters, I love Lucy; ou une autre encore; quelques Star Trek de la première époque, par exemple (?)), étaient la récompense attendue de l’effort, le repos bien mérité (le bain chaud, le lit, l’écran) de jambes déjà chargées de tant de kilomètres solitaires, depuis Grand Rapids (Minnesota; pas le plus connu Grand Rapids, qui est dans le Michigan) le long des routes: Highway 61 (principalement). Or l’image s’est brouillée brusquement, l’écran est devenu noir, puis laiteux; une voix calme mais pressante m’a annoncé, à moi personnellement (comme à tous les habitants de Winona et à tous les automobilistes de la région munis de radios) l’arrivée imminente d’une tornade: TORNADO WARNING.
(Jacques Roubaud, La bibliothèque de Warburg, p.7)
Take Shelter
20 juin 2018Les années de formation (2): Paris / Nantes par Olonne
23 juin 2011Jean-Christophe Bailly, Description d’Olonne, p.13 :
Or c’est lorsque l’inconnu prend la forme des retrouvailles, lorsque dans l’étendue s’ouvre la possibilité et la persistance d’un accord, que l’on est le plus véritablement surpris, et c’est ce qui advint.
J’ignore dans quelle mesure le livre de Jean-Christophe Bailly a joué un rôle dans la décision prise l’an dernier de quitter Paris pour revenir habiter dans la ville de mes années de formation.
Le relisant pour y voir plus clair, une semaine avant le grand déménagement, je constate que j’avais noté sur la page de garde
« le 17/04/10, Tschann, Paris »
soit la veille exactement du jour où, tout juste arrivés pour quelques jours à Nantes même, nous
avions évoqué cette idée de départ (ou de retour) de manière plus précise et plus décidée qu’à l’habitude.
Je me souviens qu’à l’époque je ne voyais dans Olonne qu’un brillant reflet de Nantes, identifiable à un certain nombre de traits géographiques : d’abord une situation, imaginaire certes, mais sans nul doute à l’ouest de la France (ce dont témoigne encore ce nom, Olonne, qui a son double réel et vendéen); une « forme » ensuite, la « structure » que prend la ville décrite par Bailly,
déployée en éventail autour du noyau des îles anciennes,
traversée d’est en ouest par la Sauve comme Nantes l’est par la Loire avant que le fleuve ne s’ouvre en estuaire ; et puis surtout la gémellité trouble de certains lieux (mais heureusement pas tous), qui faisait qu’au cours de ma lecture le quai de la Fosse, le Château des Ducs, la Médiathèque, le théâtre Graslin, le cours Cambronne, ou encore celui de l’Erdre (avant qu’il ne soit en partie recouvert par les Cinquante otages), se superposaient tour à tour, avec un léger tremblé, aux endroits décrits par le narrateur.
Les références plus ou moins explicites à Julien Gracq m’avaient par ailleurs conduit
à lire la prose de Bailly comme un pastiche de la Forme d’une ville ; à voir par exemple dans ce passage du tout début de Description d’Olonne
Si je ne suis pas revenu à Olonne, c’est parce que je sais que la forme de ma vie y a correspondu à celle de la ville, qu’elles se sont entendues l’une et l’autre, presque jusqu’à la fin, dans une précision d’emboîtage que je ne pourrais pas retrouver.
une image en miroir des dernières lignes du texte que Gracq consacre à la Nantes de son adolescence
Je croissais, et la ville avec moi changeait et se remodelait, creusait ses limites, approfondissait ses perspectives, et sur cette lancée – forme complaisante à toutes les poussées de l’avenir, seule façon qu’elle ait d’être en moi et d’être vraiment elle-même – elle n’en finit pas de changer.
De la même manière, la fameuse citation de Baudelaire,
(la forme d’une ville / Change plus vite, hélas! que le cœur d’un mortel)
sur laquelle Gracq a bâti son titre, sa première et sa dernière phrase, tout son projet en somme, me semblait infuser de nombreuses lignes de Bailly, notamment celles où il annonce avec une étonnante prescience, dès 1992, les grandes transformations qu’a subies la ville récemment. Le court passage qui suit m’était ainsi apparu – m’apparaît encore – comme un des meilleurs résumés des effets provoqués par la réhabilitation des friches industrielles (l’usine LU, les chantiers navals, les hangars du bout de l’ïle de Nantes), en voie d’abandon jusqu’au milieu des années 1990, devenues depuis de hauts-lieux de culture et de loisirs :
C’est seulement au cours des toutes dernières années que des efforts de reconversion et des expériences originales – à nouveau -, en matière d’urbanisme, semblent l’avoir sortie de cet engourdissement où elle était lorsque je l’ai connue.
De manière plus subjective encore, j’imagine que c’est l’histoire de ce bibliothécaire, arrivé de Paris à Olonne par l’effet de quelque « affectation », qui m’avait transporté à Nantes, dans une projection prenant alors le contre-pied de la démarche mémorielle de Bailly, ou du narrateur, quand ce dernier demande
Y aurait-il, par contre, un genre qui serait celui de la promenade rétrospective ?
Un an plus tard, je remarque cependant qu’un retournement s’est produit, presque une inversion, qui accorde davantage ma relecture à l’esprit originel de Description d’Olonne – même si c’est toujours avec un peu d’avance. Au moment de partir, en effet, ce n’est plus tout à fait Nantes, mais un peu plus Paris que je reconnais sur la carte dessinée par Bailly.
L’île de la Chantraie, en particulier,
si j’associe toujours son nom à « Chantenay », m’apparaît de plus en plus sous la forme de l’Ile de la Cité, et de moins en moins comme le double de l’Île de Nantes. En une année et une mutation, c’est comme si la ville quittée, déjà regrettée, avait pris la place de la ville désirée pour « jouer », ou plutôt « rejouer » Olonne dans mon esprit.
Où j’identifie un nouveau « moment de lecture », et trouve, s’il le fallait, confirmation de l’étroite imbrication de la littérature et de la vie, ce qu’auraient mieux éclairé encore de nombreux passages du dernier essai de Marielle Macé
si, avec Description d’Olonne et la Forme d’une ville, il avait été retenu – comme sur l’île déserte – parmi les quelques livres qui échappent encore aux cartons.
Au milieu des notes brouillonnes que j’ai prises sur ce texte dense et malgré tout lumineux, j’ai quand même pu retrouver cette formule
La lecture fait un décor à nos désirs
qui condense idéalement le livre de Gracq, celui de Bailly, mon expérience.
Qui a mieux peint l’hiver (3)? (Dictionnaire des lieux sebaldiens (15): l’Escaut)
7 janvier 2010Austerlitz, p.20-21
« Et, de la même manière qu’il avait conclu ce premier soir, Austerlitz poursuivit ses considérations le lendemain, sur la promenade en terrasse au bord de l’Escaut où nous nous étions donné rendez-vous. Il désigna le large ruban liquide qui étincelait sous le soleil du matin et parla d’un tableau datant de la fin du XVIème siècle, époque que l’on a appelée la petite période glaciaire, où Lucas Van Valckenborch donne à voir depuis l’autre rive l’Escaut entièrement gelé, avec derrière, obscures, la ville d’Anvers et une bande de terre plate s’étendant jusqu’à la côte. Au-dessus de la tour de la cathédrale Notre-Dame, un ciel sombre libère une chute de neige, et là-bas, au loin, sur le fleuve que nous contemplons quatre siècles plus tard, les Anversois s’ébattent sur la glace, gens du peuple en sarraus couleur de terre et personnes de condition en pèlerines noires, avec fraises de dentelle blanche autour du cou. Au premier plan, vers le bord droit du tableau, une dame est tombée. Elle porte une robe jaune canari et le galant homme qui se penche vers elle avec sollicitude des culottes rouges, très voyantes dans la lumière blafarde. »
(Actes Sud, traduction Patrick Charbonneau)
C’est le deuxième jour à Anvers, au bord de l’Escaut. En ce mois de juin 1967 les eaux s’écoulent tranquillement mais l’esprit de Jacques Austerlitz fige l’image un instant d’insouciance : le cours du temps est remonté de quatre siècles et suspendu au pinceau de Van Valckenborch (1535-1597), au geste de l’homme aux culottes rouges et aux joies du patin à glace. Anvers oublie les désordres qui la déchirent alors entre Espagnols et Hollandais, catholiques et protestants. Les deux personnages, quant à eux, achèvent de sceller une complicité nouée la veille, dans la salle des pas perdus de la Gare centrale.
Pourquoi la chute de cette femme anonyme, en « robe jaune canari », retient-elle autant l’attention ? Au seuil du récit, cette figure du désarroi et de la fragilité annonce d’autres malheurs, d’autres tentatives de sauvetage, d’autres visages impossibles à dessiner avec exactitude (celui de sa mère Agatha, en particulier). Le détail sur lequel Austerlitz attire le regard devient un augure métonymique de l’ensemble d’un texte et d’une oeuvre qui fonctionnent constamment de la complémentarité entre la petite et la grande échelle.
Comme on ne devise jamais au bord du même fleuve, les deux compagnons se retrouvent un autre hiver, sur la même rive mais en aval dans le récit et sur l’estuaire, du côté des Hollandais qui en ont longtemps contrôlé l’accès stratégique, après bien d’autres (Espagnols, Anglais, Autrichiens, Français), le fermant même parfois à la navigation. Cependant l’Escaut des débuts de la construction européenne n’a plus rien du fleuve disputé des siècles précédents, et près de son embouchure il ne ressemble plus à un « ruban serpentant » à travers la ville; s’ouvrant à la Mer du Nord il se confond de plus en plus avec elle et perd son identité de cours d’eau.
Austerlitz p.41
« ce jour où nous restâmes tout un calme après-midi de novembre à deviser dans un café à billard de Terneuzen – je me rappelle la patronne, une femme portant des lunettes très épaisses qui tricotait une chaussette vert bocage, les boulets de charbon dans le foyer, la sciure mouillée répandue sur le sol, l’odeur amère de la chicorée – et à regarder par la baie vitrée l’immense embouchure de l’Escaut noyée dans un brouillard gris ».
On ne reconnait pas non plus, dans ce passage, l’autoroute fluviale charriant les produits de l’ère industrielle. Dans ces contrées poldérisées mais toujours menacées par les eaux et la vase (et on pense à Venise (Vertiges, All’Estero, p.52-67), Dunwich (Anneaux de Saturne, p.185-190 ) ou Vyrnwy, la ville galloise ennoyée (Austerlitz, p.65-66 et p.268)), c’est pourtant cette voie majeure qui a donné naissance à la première région économique de Belgique et au deuxième port d’Europe. Par comparaison Sebald fait ailleurs dans le récit un tableau moins apaisant et oisif du Rhin parcouru de péniches pleines à craquer, roulant « ses eaux lourdes » (p.268) qui rappellent celles, plus douteuses encore, de la Tamise:
Austerlitz, p.139:
« et je n’oublierai jamais, jaillissant du néant, l’estuaire courbe de la Tamise, une queue de dragon d’un noir de cambouis serpentant dans la nuit tombante, au long de laquelle s’allumaient maintenant les lumières de Canvey Island, de Sheerness et de Southend-on-Sea »
A Anvers comme à Terneuzen l’Escaut parvient à échapper à ce qu’en fait l’homo economicus et peut encore être un pur objet de contemplation et de méditation. Tels la Vlatva plus loin, ou encore – à d’autres moments de l’œuvre, de l’année, de l’histoire – le Danube:
Vertiges, p.42-43
« J’étais monté pour la première fois au Greifenstein à la fin des années soixante et de la terrasse panoramique du café, j’avais contemplé le fleuve étincelant et ses basses terres marécageuses sur lesquelles les ombres du soir commençaient à se poser. En ce lumineux jour d’octobre où Ernst et moi, assis côte à côte, jouissions de cette belle perspective, une brume bleutée flottait sur la mer de feuillage venant se briser au pied des murailles du château. Des vagues de vent parcouraient les cimes des arbres et les feuilles détachées de leurs tiges trouvaient les courants ascendants et montaient si haut qu’elles finissaient par se dérober au regard. »
(traduction Patrick Charbonneau)
« Étincelant » à la fin des années soixante, mais ça n’était plus tout à fait l’hiver, et tout a changé depuis:
« On a construit une retenue d’eau en contrebas de la forteresse. Le cours du fleuve en a été régularisé et offre maintenant un spectacle auquel la force du souvenir ne résistera plus longtemps ». (p.43)
(Lucas Van Valckenborch, Vue d’Anvers et de la rivière gelée, 1590, 42,5 cm par 63,5, Stadelsches Kunstinstitut, Francfort). J’ai trouvé le détail et la meilleure reproduction sur le site allemand consacré à Sebald, wgsebald.de)
Qui a mieux peint l’hiver (2)?
3 janvier 2010C’est aussi l’Épiphanie au chef-lieu du département N.
Tchékhov, Le Gel
« Le gel avait blanchi les arbres, les chevaux, les barbes; il semblait que l’air lui-même craquait, ne supportant pas le froid, mais, malgré cela, aussitôt après la bénédiction des eaux, la police était déjà près de la patinoire et à une heure précise l’orchestre militaire attaqua.
Lorsque, vers quatre heures, la fête battait son plein, l’élite de la société locale se rassembla pour se réchauffer dans le pavillon du gouverneur et sa femme, l’évêque, le président de la cour, le directeur du lycée et bien d’autres. les dames étaient assises dans des fauteuils tandis que les hommes se massaient près de la large porte vitrée et regardaient la patinoire. » (p.332)
Mais Iégor Ivanytch vient doucher la contemplation des notables:
« Le gel était cruel, effroyable. je sortais avec ma vieille et je me mettais à souffrir. Dieu Tout-puissant! On commence par glagater comme si on avait la fièvre, on se recroqueville, on sautille, puis les oreilles, les doigts, les pieds commencent à faire mal. Ils font mal comme si quelqu’un les serrait dans des pinces. Mais tout cela ne serait encore rien, pas grand-chose, pas important. le malheur, c’est quand le corps se glace. On se promène deux ou trois heures par le froide, saint prélat, et on perd toute ressemblance. On a des crampes dans les jambes, la poitrine écrasée, le ventre rentré et surtout on a dans le coeur une douleur comme il n’y en a point de pire. Le coeur souffre, on n’en peut plus, tout le corps se languit, comme si ce n’était pas une vieille femme qu’on conduisait par la main mais la mort elle-même. On est tout engourdi, tout pétrifié, comme une statue, on marche et on croit qu’on ne marche pas, que c’est un autre qui bouge les jambes à notre place. Comme l’âme est figée, on ne sait plus ce qu’on se doit: on est prêt à abandonner la vieille sans guide, ou à chiper un petit pain chaud sur un étalage, ou à chercher une bagarre. Mais quand on rentre du froid pour passer la nuit dans le chaud, on n’en est pas plus heureux! On ne dort pas jusqu’à minuit ou presque et on pleure, et pourquoi pleure-t-on? On ne le sait pas… » (p.335)
(Pochothèque, traduction Vladimir Volkoff)
Aert Van der Neer (1603-1677), Paysage d’hiver avec villageois jouant et glissant sur la rivière gelée (je traduis de l’anglais (sans doute maladroitement)).
Qui a mieux peint l’hiver?
1 janvier 2010Avec l’inclinaison du globe à l’angle de l’écliptique le soleil s’éloigne des hautes latitudes et frappe la surface terrestre de manière très oblique, allongeant les ombres, plongeant le jour dans un crépuscule permanent. Par ce froid (c’est alors le début du « petit âge glaciaire ») et ces fortes densités (déjà les plus élevées d’Europe), les rayons doivent traverser la brume d’eau condensée qu’exhalent ou transpirent les hommes, les bêtes, les plantes. Hagards et égarés (ils paraissent s’être perdus en route), comme frigorifiés eux-mêmes, ils ont renoncé à chauffer et se contentent de dispenser un éclairage pâle. Le monde se recouvre d’un voile, c’est étrange comme les choses deviennent à la fois plus statiques et plus flottantes. Le peintre (muet) observe sa vie durant ce spectacle et entreprend de le mettre sur la toile. Incroyable, la lumière hollandaise qui baigne le petit théâtre humain. Infinie la compassion de l’artiste pour la finitude des êtres. La scène villageoise – ses figures tour à tour empruntées, fières, ridicules, enthousiastes, malheureuses – ne nous dit pas « nous ne sommes rien » (de si petites choses) mais « nous sommes tout » (tout cela, et il n’y a rien d’autre), ou du moins elle parvient à dire les deux.
Je pensais à cet équilibre instable quand je suis tombé sur ces mots de Pessoa, dans son Livre de l’Intranquillité :
« Tout ce qui nous entoure devient partie de nous-mêmes, s’infiltre dans les sensations mêmes de la chair et de la vie, et la bave de la grande Araignée nous lie subtilement à ce qui est près de nous, nous berçant dans le lit léger d’une mort lente qui nous balance au vent. Tout est nous, et nous sommes tout; mais à quoi cela sert-il puisque tout est rien? Un rai de soleil, un nuage – dont seule l’ombre soudaine nous dit le passage – , une brise qui se lève, le silence qui la suit lorsqu’elle a cessé, tel ou tel visage, des voix au loin, un rire qui monte parfois, parmi ces voix parlant entre elles, puis la nuit où émergent, dépourvus de sens, les hiéroglyphes morcelés des étoiles. »
(traduction Françoise Laye)
Ils éclairent de manière peut-être trop lugubre le tableau lumineux d’Hendrick Avercamp, mais à mes yeux les deux pièces consonnent trop nettement pour ne pas les rapprocher.
Il n’y a pas moyen, malheureusement, d’agrandir davantage le Paysage d’hiver (78cm par 132 cm), l’un des centaines (des milliers?) que nous ont offerts les successeurs de Bruegel, en Flandre ou au Pays-Bas. Avercamp est un des meilleurs héritiers du maître, et cette vue (est-ce Kampen? la rivière Ijssel prise par les glaces?) une des ses réussites majeures.
Une manière pour moi de souhaiter une bonne année aux habitués qui fréquentent plus ou moins régulièrement ce site, et à ceux qui trébuchent, tombent, échouent par hasard sur l’une ou l’autre de ces pages.
Hendrick Avercamp, Paysage d’hiver, 1610, Rijksmuseum
Pessoa dans une rue de la « Baixa » à Lisbonne (Document José Fabiao).